Vos sourires en disent long…

Oui, nous sommes heureux d’avoir créé, en septembre 2020, Moules de Cornouaille : quatre emplois et un cinquième en pleine saison, une production que l’on espère conséquente, grâce au parc dont nous sommes concessionnaires au large de la plage de Sainte-Marine. Passionnés par la mer et la nature, nous concilions ici nos expériences et nos convictions. Nous pratiquons une mytiliculture à l’impact positif : des naissains locaux et aucun intrant. Historiquement cette concession était gérée par un marin pêcheur parti aujourd’hui en retraite. Au niveau écologique, les moules filtrent l’eau et les cordes sur lesquelles elles s’accrochent favorisent l’installation de diverses espèces créant ainsi un écosystème qui attire les poissons. C’est une vraie nurserie qui favorise la biodiversité.

Pourquoi ici et pas ailleurs ?

Tous les facteurs coïncidaient. Nous avons été soutenus par le monde maritime et économique, de belles synergies sont à l’œuvre. L’eau, classée en zone A, permet la vente en direct, ce qui n’est le cas que sur peu de sites en France. Ainsi, nous écoulons la production localement, à partir de notre atelier de la criée de Loctudy. Immergées en permanence, nos moules ont de la place pour grandir… et ont du goût.

Quelle valeur est essentielle pour vous ?

Le respect. Le respect de la nature : on préserve et on améliore le milieu, les moules sont des sentinelles de l’environnement. Nous trions les moules directement sur notre navire-atelier de 16 mètres, le Magellan. Le respect des gens : nous fournissons une nourriture saine, de qualité, en circuits courts. Quel plaisir de vendre des coquillages juste sortis de l’eau, de faire connaître notre métier !

Un de nos objectifs est que ce beau produit de la mer soit accessible à tous les amateurs. Elles sont vendues localement pour les particuliers lors de ventes directes, chez des poissonniers, des mareyeurs et certaines grandes surfaces permettant de rendre le produit accessible à différents moments dans la semaine. Elles sont servies également dans des restaurants locaux et sur quelques grandes tables étoilées.

Quel regard portez-vous sur le pays bigouden sud ?

Un regard émerveillé. La diversité des paysages participe à sa beauté et il a su garder un côté sauvage. Tout nous plaît ! L’interface terre/mer est très riche, grâce à la rivière de Pont-l’Abbé, à l’Odet.

Pour finir, vous êtes plutôt surf ou paddle ?

Les deux, et ajoutons-y la planche à voile : depuis tout petits, nous sommes tous les deux des voileux. Le paddle est idéal pour profiter en famille mais passer un moment pour surfer à la Torche est agréable aussi. Ce que nous apprécions ici c’est cette nature belle, brute et sauvage, en fait un peu comme nos moules !