Atelier de lutherie au Guilvinec
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Tel : 02 98 87 14 42
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PORTRAIT – Franck Chérubin
Né à Auffargis dans les Yvelines, Franck Chérubin a fait toutes ses gammes à Paris et Grenoble. Mais c’est au Guilvinec qu’il installe son atelier de lutherie en 2004. Son établi résonne au son des guitares qu’il répare ou crée avec passion. Dévoué cordes et âme à un travail artistique extrêmement précis et minutieux, il fabrique ou restaure votre guitare électrique ou acoustique pour que chaque instrument soit unique.
Vous avez choisi un créneau très particulier. Luthier ? Pourquoi la guitare et pas un autre instrument ?
Assez naturellement ! J’ai découvert ma vocation à la fin du lycée. J’étais musicien et fasciné par la collection d’instruments de musique fabriqués par le père d’un copain. J’ai fait l’école de lutherie au Mans dans les années 90, puis exercé 3 ans en atelier à Paris et Grenoble avant de revenir en Île-de-France. Parce que chaque luthier est spécialisé, la guitare est un choix logique pour le guitariste que j’étais.
L’alliance du bois et de la musique, au diapason ?
Le bois est devenu une véritable passion. L’alliage de la musique et du travail du bois est fascinant. Cyprès, épicéa, bois de rose de Madagascar, etc. il y a une essence spécifique selon le type de son recherché par les musiciens. J’aime débiter le rondin brut ; découvrir ce qu’il va m’offrir et le façonner. À chaque fois, c’est un peu comme une pochette surprise ! Le moment de vérité : le moment où je monte les cordes ! J’axe de plus en plus mon métier sur la réparation. C’est en adéquation avec mes valeurs. Chaque instrument possède son histoire, sa valeur sentimentale. C’est émouvant d’imaginer l’histoire des instruments que l’on me confie. Certains ont plus d’un siècle. Chaque instrument est unique.
Le Mans, Paris, Grenoble. Vous avez finalement choisi le Pays bigouden pour installer votre atelier. Pourquoi ?
Le hasard. L’atelier pour lequel je travaillais en Île-de-France a déménagé à Penmarc’h. J’ai suivi. L’idée de changer de région n’a jamais été un frein pour moi. Si la Bretagne ne m’était pas inconnue, ma maman est originaire des Côtes-d’Armor, en revanche, le Finistère était une découverte totale. Hasard encore lorsque j’ai trouvé ce local en 2004 pour installer mon atelier. Ici, j’ai trouvé la mer, l’équilibre, une scène musicale riche de diversité. Plus qu’ailleurs.
Votre Pays bigouden, c’est quoi ?
Une identité forte. Un côté rude mais à la fois charmant où il faut savoir prendre le temps. Être patient. L’apprivoiser et se laisser apprivoiser. Un territoire humble où tout n’arrive pas du jour au lendemain et où la musique est un bon moyen de briser la glace.
Si c’était un lieu, je dirais les étocs avec un masque et un tuba. Un endroit sauvage idéal pour le solitaire que je suis.
Sinon, vous êtes plutôt ?
Fest noz ou God save the Kouign ? God save the Kouign mais j’aime bien le côté convivial du fest noz.
Électrique ou acoustique ? Écouter l’électrique mais fabriquer l’acoustique. Elle est passionnante et plus complexe.
Beurre doux ou beurre salé ? Salé évidemment ! Et si vous me demandez cidre ou Lambic, ce ne sera aucun des deux mon capitaine !
Atelier de lutherie Franck Chérubin
28 rue Gabriel Péri 29 730 Le Guilvinec
02 98 58 05 92 // www.cherubin-luthier.fr // atelier@cherubin-luthier.fr // Facebook //
Crédits photos : Franck Chérubin – Marine Gounant – Laetitia Scuiller (Les Étocs)
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