Darak

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PORTRAIT – Sébastien Gaonac’h

Charpentier de marine, ancré à Saint-Guénolé, Sébastien Gaonac’h a fait de sa passion pour les vieux gréements un talent hors pair. Le créateur du chantier naval Darak, excelle dans le travail du bois et la restauration-reproduction de navires d’exception des XIXe et XXe siècles.

Un travail de haute couture, réalisé à partir des plans d’époque, où passion pour les belles lignes et tradition côtoient goût du challenge, savoir-faire et innovation.  

 

Racontez-nous votre parcours en quelques mots.

Tombé dans la glisse dès mon plus jeune âge, j’ai fait mes armes au centre nautique de Sainte-Marine. Le nautisme est dans mon ADN, c’est ce qui me fait vibrer. Ma passion pour les courses à bord de yachts classiques m’a toujours animé.

Lors d’un stage dans le chantier naval d’Hubert Stagnol, j’ai eu un véritable coup de cœur pour le yacht classique Seabird, une réplique d’un plan Fife datant de 1889. Cette révélation m’a mené à intégrer une formation polyvalente à l’Institut Nautique de Bretagne (INB) à Concarneau, qui m’a permis de toucher à tout : voilerie, gréements, charpente navale, etc. Ce métier me passionne pour sa diversité, la précision des gestes qu’il exige, le travail noble de la matière, mais aussi pour l’exploration et la recherche qu’il implique.

À la fermeture du chantier naval où je travaillais à Bénodet, j’ai décidé de lancer ma propre entreprise. C’est ainsi qu’est né Darak. Mon premier grand projet a été la rénovation de Blue red, un bateau de la classe 8 M JI, un modèle centenaire qui a participé aux Jeux Olympiques de 1924.

Que signifie Darak et quel est votre cœur de métier ?

Le nom Darak signifie “marteau” en argot. Plus qu’un atelier de charpente navale, mon ambition était de créer une véritable marque, reconnue pour son savoir-faire et son excellence dans le travail du bois.

L’entreprise se concentre sur deux activités principales : la rénovation et la construction. Nous sommes implantés à Combrit, mais nous travaillons aussi sur de prestigieux voiliers à Saint-Guénolé, dans le hangar de leur propriétaire, Benoît Couturier.

Chez Darak, nous réalisons des chantiers au long cours sur des navires d’exception. C’est un métier passion. J’ai fait le choix de me spécialiser dans les vieux gréements, une niche qui demande un savoir-faire spécifique. Il y a une véritable demande pour ces bateaux uniques, dont les formes et l’allure me fascinent. Chaque projet est différent, ce qui rend ce métier si enrichissant.

Aujourd’hui, Darak compte cinq salariés et collabore avec une dizaine de collaborateurs indépendants. Nous accueillons également une quinzaine de stagiaires par an. La transmission de ce savoir-faire est essentielle à mes yeux : c’est ce qui permettra à ce métier de perdurer.

Qu’est-ce qui fait votre force ?

Je suis marin avant tout, et c’est cette passion de la mer qui guide l’esprit de Darak. Notre force réside dans un réseau solide et une capacité à bien nous entourer.

Notre spécialité porte sur des bateaux uniques comme des métriques, des Dragons, des Requins, ou encore des modèles emblématiques tels qu’Avatar et Alerion. Ce sont bien plus que des bateaux : ce sont des trésors patrimoniaux.

Nous avons à cœur de respecter les techniques de construction traditionnelle et de rénovation, en travaillant à partir des plans d’époque. Chaque projet vise une reconstruction fidèle, “à l’identique”. Ce processus peut être complexe, notamment pour trouver des pièces rares, comme de la visserie ou des éléments spécifiques. Pour y parvenir, nous collaborons avec une diversité de corps de métiers artisanaux, y compris des fonderies. Nous créons nos propres moules si nécessaire.

Notre savoir-faire local est l’une de nos plus grandes forces. Grâce à des compétences techniques pointues et des infrastructures adaptées, nous sommes capables de relever des défis comme la gestion des contraintes liées à la taille des navires ou à la complexité des techniques.

Quels sont vos coups de cœur pour le Pays bigouden ?

 

Naviguer avec les copains en baie d’Audierne.

Boire une bonne bière chez Merlin à Saint-Guénolé, avec son ambiance chaleureuse et authentique, ou au Vivier des Etocs à Kérity.

En été, pour fuir la foule, l’Odet est une bonne alternative aux Glénan. Cette rivière révèle un visage paisible, presque secret. Là-bas, on trouve un calme rare, une invitation à ralentir et à savourer l’instant présent.

Sinon, vous êtes plutôt surf ou régate à bord d’un vieux gréement ?

À l’origine, je suis planchiste, alors tant que ça glisse sur l’eau, je suis partant ! L’amour de la glisse est au cœur de ma pratique, que ce soit en surf, en famille ou en régate. La sensation de vitesse, l’adrénaline, et cette connexion avec l’élément marin, c’est ce qui m’anime. Peu importe le support !

Chantier naval Darak

Combrit
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Crédits photos : Claire Marion

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